Profil : Ian Johnson

SPO à l’œuvre

14 juin 2017

Ian Johnson se considère d’abord et avant tout comme un pédagogue. Médecin et épidémiologiste de formation, il a travaillé pendant plus de 30 ans dans le secteur de la santé publique un peu partout au Canada. Mais ce qui le stimule par-dessus tout, c’est de voir la prochaine génération de travailleurs de la santé publique se développer et, comme il le dit, faire les choses mieux qu’il n’aurait jamais pu le faire.

À titre de conseiller scientifique, Ian Johnson est responsable des programmes de formation chez SPO. Il dirige le programme Formation SPO, qu’il a mis sur pied et qui offre des occasions d’apprentissage dans un vaste éventail de disciplines. « C’est une façon de tenir tout le monde au courant de ce qui se fait actuellement dans le domaine », indique-t-il. En tant que responsable de l’agrément des activités de développement professionnel par le Collège royal des médecins et chirurgiens du Canada, il veille à ce que les sujets abordés soient variés, pertinents et hautement applicables au secteur de la santé publique, ainsi qu’au respect de la rigueur scientifique.

Ian Johnson dirige également l’élaboration du programme du Congrès de santé publique de l'Ontario (TOPHC). Ce congrès, qui a lieu maintenant depuis six ans, a vu le jour dans la foulée de l’épidémie de SRAS dans le but d’améliorer les occasions de formation professionnelle dans le secteur de la santé publique. « Le congrès offre un lieu de rencontre pour aborder des problématiques communes et permet d’orienter les efforts en santé publique », d’expliquer le Dr Johnson. Le Congrès de santé publique de l'Ontario attire plus de 800 participants et est le principal événement de réseautage et de perfectionnement pour les professionnels de la santé publique dans la province.

Mais c’est grâce au mentorat qu’Ian Johnson a entrepris une carrière de pédagogue. « Lorsque j’ai commencé à enseigner aux étudiants de médecine du premier cycle à l’Université de Toronto, le vice-doyen avait suggéré que j’aie recours à un mentor. Les leçons que j’ai apprises de ce mentor et l’appui du doyen envers le mentorat m’ont bien servi et m’ont suivi durant toute ma carrière. » Il ajoute : « Mes mentors ont été mes guides sur la voie de la réussite dans le domaine de la santé publique ».

« ...j’ai trouvé l’approche pédagogique et l’encadrement d’Ian inspirant et positif. Il savait capitaliser sur mes forces, tout en me tenant responsable d’un niveau très élevé de pratique. »

— Dr Ian Johnson, Santé publique Ontario

À son tour, Ian Johnson a été mentor. Il a formé de nombreux résidents et professionnels de la santé publique, dont plusieurs occupent des postes de haut niveau au sein d’organismes de la santé en Ontario et au Canada. Il continue à coordonner le placement des résidents en santé publique chez SPO et siège à quatre des cinq comités de programmes universitaires de résidence en santé publique de l’Ontario.

« Dans le cadre de ma formation en résidence, j’ai trouvé l’approche pédagogique et l’encadrement d’Ian inspirant et positif. Il savait capitaliser sur mes forces, tout en me tenant responsable d’un niveau très élevé de pratique, » explique le Dr Charles Gardner, médecin hygiéniste du Bureau de santé publique du district de Simcoe Muskoka. « Ian Johnson a toujours contribué ses forces considérables en tant que professionnel de la santé publique, enquêteur des risques pour la santé, et érudit à son enseignement. Grâce à lui, j’ai été en mesure de connaître une expérience de développement professionnel grandement amélioré, tout en répondant aux défis du moment. »

Selon Ian Johnson, le mentorat est une partie essentielle de l’éducation des professionnels de la santé. « À l’université en médecine, j’ai reçu une formation technique axée principalement sur les soins aux patients. C’est seulement lorsque j’ai commencé à exercer que j’ai pris conscience des compétences particulières requises dans le domaine de la santé publique. J’ai dû composer avec un grand nombre de situations à la fois complexes et uniques. En tant que médecins, on peut appuyer notre intervention sur des lignes directrices, mais encore faut-il savoir les appliquer. Ce sont là des compétences qui ne s’enseignent pas aisément; elles s’acquièrent avec l’aide de mentors. »

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Mis à jour le 14 juin 2017