Résistance aux antimicrobiens : Une menace considérable pour la santé publique

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1 mai 2017

La résistance aux antimicrobiens (RAM) constitue une menace considérable à la santé publique en Ontario et partout dans le monde. Le recours aux antimicrobiens contribue aux taux croissants de résistance. La résistance aux antimicrobiens peut survenir naturellement des suites de mutation ou d’accumulation de gènes de résistance (« codage » effectué par les gènes qui accroît la résistance) issus d’autres microbes. Compte tenu du temps requis pour mettre au point de nouveaux antibiotiques, et de l’incertitude et des coûts associés à ce processus, il est essentiel de veiller au maintien de l’efficacité des antibiotiques actuels.

Des mesures doivent être prises pour assurer le recours approprié aux antimicrobiens (connu sous le  nom de « gestion des antimicrobiens ») de façon à freiner la baisse d’efficacité des agents antimicrobiens et à protéger l’accès futur à des traitements contre des infections courantes et graves. Or, contenir la menace que constitue la résistance aux antimicrobiens nécessite une approche « Une seule santé », c’est-à-dire une intervention multidisciplinaire conjointe et coordonnée visant à limiter la RAM chez les humains et les animaux ainsi que dans l’environnement.

Chez SPO, notre but est de contribuer à la gestion des antimicrobiens en fournissant aux parties prenantes des conseils scientifiques et techniques, des ressources et une expertise, afin de les aider à incorporer la gestion des antimicrobiens à leur pratique. SPO participe également à des travaux de recherche et d’évaluation de l’usage et de la gestion des antimicrobiens dans les milieux de soins aigus, de soins primaires et de soins de longue durée.

Recours aux antimicrobiens dans les foyers de soins de longue durée

Les antibiotiques sont le type d’antimicrobiens le plus couramment utilisé, et sont souvent prescrits dans les foyers de soins de longue durée. En Ontario, 78 % des résidents de foyers de soins de longue durée suivent au moins un traitement aux antibiotiques par année, dont environ 50  % sont inutiles. Les risques de torts associés à l’usage d’antibiotiques, comme la RAM, l’infection à Clostridium difficile et la manifestation d’effets secondaires, sont particulièrement élevés chez les résidents les plus âgés.

Pour aider à attirer l’attention sur l’usage élevé et hautement variable d’antibiotiques dans les foyers de soins de longue durée, SPO a élaboré un infographic qui décrit l’étendue du problème et l’importance d’assurer la gestion des antibiotiques.

Le fait de mettre en commun cette information constitue un premier pas vers l’adoption de pratiques de gestion des antimicrobiens qui amélioreront les soins à ces résidents et limiteront la RAM.

Voici des étapes que vous pouvez prendre pour assurer la gestion des antibiotiques :

  • Limiter la prescription inutile d’antibiotiques
  • Réévaluer régulièrement le besoin de prescrire des antibiotiques
  • Prescrire le traitement efficace de la plus courte durée possible

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Mis à jour le 1 mai 2017