Mois national de la nutrition

Mars est le Mois national de la nutrition, une campagne annuelle de Diététistes du Canada qui vise à souligner l’importance de faire des choix alimentaires éclairés et d’adopter des habitudes alimentaires et d’exercice équilibrées.

Avoir de saines habitudes alimentaires est essentiel pour bien se développer et prévenir les maladies. Nos choix alimentaires sont influencés par notre milieu de vie, d’apprentissage et de loisir ainsi que par notre culture.

Apport alimentaire des Ontariens

Le Canada a des lignes directrices en matière d’alimentation qui comprennent des recommandations pour bien manger et choisir des aliments qui répondent aux besoins nutritifs et favorisent la santé. Dans son rapport Qu’y a-t-il dans votre assiette?, Santé publique Ontario (SPO) examine la proportion d’aliments qui font partie ou non des recommandations du Guide alimentaire canadien (GAC) dans l’alimentation moyenne des Ontariens, ainsi que les types d’aliments les plus consommés dans la province.

Le rapport a révélé qu'en une seule journée en Ontario, les légumes et les fruits représentaient 29 % du volume de tous les aliments consommés, tandis que les aliments protéinés en représentaient 22 %, les aliments à base de céréales complètes 8 % et les aliments autres que les céréales complètes et autres 41 %. Dans l’ensemble, ce rapport démontre que la grande majorité des repas sont composés d’aliments à grains non entiers et d’aliments autres, qui ne sont pas recommandés par le GAC de 2019. Il arrive donc que ces deux types d’aliments se substituent aux fruits et légumes, aux aliments protéinés et aux repas et collations faits d’aliments à grains entiers. Le rapport met aussi en lumière l’importance d’instaurer des programmes et politiques de santé publique favorisant l’adoption d’une saine alimentation par tous les Ontariens.

Mieux manger pour être en meilleure santé

Pour améliorer la santé de la population, le GAC de 2019 recommande des assiettes saines qui comptent plus de fruits et de légumes, de grains entiers et de protéines végétales, et moins de graisses saturées, de grains raffinés, d’aliments hautement transformés et de sucres ajoutés. Il est important que les interventions en santé publique parlent du déséquilibre entre la consommation d’aliments recommandés et non recommandés pour promouvoir la santé et réduire le risque de maladies.