Semaine mondiale pour un bon usage des antimicrobiens 2022

La Semaine mondiale pour un bon usage des antimicrobiens se déroule chaque année du 18 au 24 novembre. Cette campagne annuelle a pour but de sensibiliser la population à la résistance aux antimicrobiens (RAM) et à leur bonne gestion dans le monde, et de favoriser des pratiques exemplaires chez le grand public, les professionnels de la santé et les décideurs pour freiner l’apparition et la prolifération d’infections résistantes aux antibiotiques. Cette semaine vise à promouvoir un usage éclairé de ces médicaments vitaux afin d’en préserver l’efficacité pour les générations futures.

Comment y participer
Le thème cette année s’intitule « Ensemble, prévenons la résistance aux antimicrobiens ».

Cette page donne des idées promotionnelles à ceux et celles qui travaillent dans le milieu de la santé, de l’alimentation et de l’agriculture, et de la prévention et du contrôle des infections.

• Faites connaître les webinaires et symposiums et prenez-y part, et inscrivez-vous à des activités en ligne
• 22 novembre à midi – formation SPO : Portrait du fardeau de la résistance aux antimicrobiens en Ontario (en anglais seulement)
• 18 novembre à 10 h – Tornade de messages sur Twitter | Affichez votre message sur la gestion des antimicrobiens en utilisant les mots-clics #RésistanceAuxAntibiotiques et #WAAW2022
• 17 novembre à 19 h – #ASPChat sur Twitter | Sensibilisation à la résistance aux antimicrobiens par l’entremise des campagnes réussies grâce au micro labo sur le compte twitter d’ASP

• Passez au bleu! La campagne de l’OMS pour accroître la visibilité à la RAM
• Visitez des sites illuminés en bleu le 24 novembre et partagez des photos de ces lieux.
• Portez des vêtements bleu pâle lorsque vous assistez à des événements sur la RAM cette semaine.
• Réglez le profil de vos comptes de réseaux sociaux en bleu et affichez-y cette image en arrière-plan, créée par le Centre de collaboration nationale des maladies infectieuses, lors de vos rencontres sur Zoom.
• Indiquez la raison pour laquelle vous passez au bleu dans vos messages à vos amis, aux membres de votre famille et à vos collègues en utilisant le mot-clic #PasseraubleupourlaRAM

• Faites jouer des vidéos ou affichez des images sur des écrans dans votre centre hospitalier ou clinique
  • Sometimes No Antibiotic is the Best Prescription – courte vidéo pour indiquer aux patients quoi faire pour se sentir mieux lorsque l’antibiothérapie n’est pas nécessaire (en anglais seulement)
  • Antibiotics and You – courte vidéo qui explique la nature des antibiotiques et leurs effets sur le microbiome (l’ensemble de tous les microbes, telles les bactéries, les champignons, les virus et leurs gènes qui sont présents naturellement dans l’organisme) (en anglais seulement).

• Publiez des messages clés dans les bulletins électroniques et les réseaux sociaux
• Depuis leur découverte, les antibiotiques (et autres antimicrobiens, comme les antiviraux et antifongiques) sauvent des millions de vie, mais ils sont de moins en moins efficaces à mesure que les bactéries et autres microbes développent une résistance à ces agents. Les infections peuvent résister aux médicaments lorsque les bactéries s’adaptent et trouvent des moyens ingénieux de survivre aux antibiotiques. Étant donné cette résistance aux antibiotiques, les chirurgies courantes telles que les appendicectomies et les blessures mineures pourraient de nouveau mettre notre vie en danger.
• La résistance aux antimicrobiens (RAM) est une cause importante de décès évaluée à 1,27 million de morts par année dans le monde.
• Au Canada, on estime que d’ici 2050, le taux de RAM pourrait atteindre 40 %, entraînant la mort de 396 000 Canadiennes et Canadiens.
• La surutilisation d’antibiotiques accroît la résistance aux antibiotiques. Les bactéries et autres microbes peuvent trouver des façons d’affaiblir l’efficacité des antibiotiques, ce qui rend de futures infections plus difficiles à traiter.
• Les antibiotiques peuvent enrayer les bonnes bactéries présentes dans nos intestins, nous prédisposant à d’autres problèmes, tels la diarrhée et l’infection à la Clostridioides difficile (C. difficile).
• Les antibiotiques ne traitent pas les infections virales, comme la grippe, le rhume et la bronchite.
• La diffusion de renseignements sur les risques et les bienfaits des antibiotiques pour les infections des voies respiratoires supérieures peut favoriser la prise de bonnes décisions. SPO a mis au point la série d’outils Parlons… qui encouragent la prise judicieuse d’antibiotiques et les décisions consensuelles entre le patient et le médecin prescripteur.
• Plus de 80 % des antibiotiques sont prescrits dans le milieu communautaire et jusqu’à 50 % des antibiotiques prescrits sont inappropriés ou inutiles; la bonne gestion des antibiotiques est donc essentielle dans le secteur des soins primaires. En collaboration avec l’organisme Choosing Wisely, SPO a élaboré des fiches d’information intitulées Stratégies pour réduire la surutilisation d’antibiotiques dans le secteur des soins primaires afin d’aider les cliniciens à gérer adéquatement leur façon de prescrire.

• Amusons-nous!
• Faites suivre le jeu-questionnaire Which Antibiotic are You? sur le type de personnalité à vos collègues et à votre entourage et songez à faire un tirage au sort pour tous ceux et celles qui y auront répondu.
• Organisez une « chasse au trésor » assortie de prix pour trouver des renseignements sur la gestion des antimicrobiens dans le site Web de votre hôpital ou clinique.

Pour obtenir de plus amples renseignements sur la Semaine pour un bon usage des antimicrobiens au Canada, consultez le site www.infoantibio.ca.