Moins d’adolescents et de jeunes femmes contractent des verrues génitales grâce au Programme de vaccination contre le VPH

Communiqué

19 août 2016

Selon une nouvelle recherche réalisée par Santé publique Ontario et l’Institut de recherche en services de santé (IRSS), le Programme de vaccination contre le virus du papillome humain (VPH) de l’Ontario a entraîné une diminution du nombre de jeunes femmes qui contractent des verrues génitales.

Les verrues génitales sont une infection transmissible sexuellement causée par certaines souches de VPH et peuvent causer de la douleur, de l’inconfort et des démangeaisons. Certains types de VPH sont particulièrement dangereux pour les femmes, car ils peuvent aussi causer le cancer du col de l’utérus et de la vulve. Dans un nouvel article, publié dans Vaccine, les chercheurs ont examiné l’impact du Programme de vaccination contre le VPH sur l’incidence des verrues génitales dans la province en comparant les données des périodes qui ont précédé et suivi la mise en œuvre du programme.

« L’analyse a été très claire - nous avons constaté une diminution marquée des verrues génitales chez les jeunes femmes lorsque nous avons comparé les périodes qui ont précédé et suivi la mise en œuvre du programme de vaccination », explique la Shelley DeeksreD, directrice médicale de l’immunisation et des maladies évitables par la vaccination à SPO, et auteure principale de l’étude.

Le Programme de vaccination contre le VPH a été mis en œuvre en 2007 à l’intention des filles de 8e année (celles qui sont nées en 1994). La Dre Deeks et ses collègues chercheurs de SPO et de l’IRSS ont examiné le nombre de consultations pour des verrues génitales dans les cabinets de médecin par les patients âgés de 15 ans et plus. Un total de 286 609 dossiers anonymisés couvrant une période de 10 ans (2004 à 2014) ont été inclus dans l’étude.

Lorsque l’on compare les périodes qui ont précédé et suivi la mise en œuvre du programme, les visites chez le médecin pour des verrues génitales ont diminué de 10 à 14 % chez les jeunes femmes âgées de 15 à 23 ans.

« Même si nous avons trouvé un effet positif du programme de vaccination de la province contre le VPH chez les adolescents et les jeunes femmes de l’Ontario, nous n’avons pas constaté de preuves d’une immunité collective chez les jeunes hommes. Toutefois, les données de l’étude portant sur les années ultérieures (2011 à 2013) semblent indiquer que les consultations dans les cabinets de médecin pour des verrues génitales par les jeunes hommes sont en diminution, ce qui est encourageant et doit faire l’objet d’un suivi », explique la Dre Deeks.

Les auteurs précisent que des recherches supplémentaires sont nécessaires, d’autant plus que les garçons ontariens seront admissibles à recevoir le vaccin contre le VPH financé par des fonds publics à compter de l’année scolaire 2016-2017.

L’article intitulé Early Impact of Ontario’s human papillomavirus (HPV) vaccination program on anogenital warts (AGWs): A Population-Based Assessment est publié dans le dernier numéro de Vaccine

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Mis à jour le 19 août 2016