Les maladies à transmission vectorielle en Ontario — le point annuel à ce sujet

Annonce

26 juill. 2017

Que sont les maladies à transmission vectorielle ?

Ce sont des infections qui se transmettent par un vecteur tel qu’un moustique, une tique ou une puce. En voici les plus courantes en Ontario :

  • le virus du Nil occidental : c’est un virus qui se transmet par la piqûre d’un moustique infecté. Il a été détecté en Ontario pour la première fois en 2001 sur des oiseaux et en 2002 sur des humains. 
  • la maladie de Lyme : c’est une infection qui se transmet par la morsure d’une tique infectée. En Ontario, la majorité des cas de personnes infectées étaient dus à une exposition à cet insecte dans des régions connues pour abriter des tiques à pattes noires.
  • le virus de l’encéphalite équine de l’Est (VEEE) (en anglais) : c’est un virus qui circule entre les oiseaux et les moustiques et qui est transmis aux humains et aux chevaux par des vecteurs passerelles (moustiques). Sa présence a été signalée en Ontario dans la population équine dès les années 1930 ; mais depuis 2009, on l'a détectée dans la population de moustiques de façon sporadique. 

Tendances annuelles liées aux maladies à transmission vectorielle

Il est important de surveiller les tendances relatives aux maladies à transmission vectorielle dans toute la province. C’est pourquoi nous publions chaque année, avec le soutien des bureaux de santé publique ontariens et de leur système de surveillance régulière, un rapport annuel sur les maladies à transmission vectorielle. Nous avons le plaisir d’annoncer la parution de notre Rapport sommaire 2016 sur les maladies à transmission vectorielle (en anglais), lequel offre un aperçu des données obtenues l’an dernier relativement aux vecteurs de transmission du virus du Nil occidental, du VEEE et de la maladie de Lyme en Ontario.

Parmi les éléments marquants de ce rapport, mentionnons les résultats ci-après :

  • On a constaté ces deux dernières années une augmentation des gîtes larvaires de moustiques infectés par le virus du Nil occidental, le nombre de gîtes repérés en 2016 se portant à 211.
  • S’il est vrai que ce rapport ne rend pas compte des résultats observés chez l’être humain, on y mentionne toutefois que c’est en Ontario qu’a été signalé le tout premier cas d’infection au VEEE chez un être humain au Canada.
  • On a constaté une augmentation du nombre de tiques à pattes noires remises à SPO : de 1903 en 2015, il est passé à 2041 en 2016. 

Remarque : les données humaines ne sont pas incluses dans ce rapport. Mais vous trouverez des renseignements à ce sujet sur notre site Web en vous servant de l’outil de recherche Query sur les maladies infectieuses et en consultant la rubrique Tendances liées aux maladies à déclaration obligatoire en Ontario.

Ressources complémentaires 

Nous offrons par ailleurs des ressources et outils divers sur les maladies à transmission vectorielle. Pour avoir plus d’information à ce sujet, consultez notre page Web interactive sur la surveillance du virus du Nil occidental (mise à jour hebdomadaire) (en anglais) ou encore celle consacrée à la maladie de Lyme.

Ne manquez pas de suivre notre blogue SPO à l’œuvre pour y lire les billets relatifs aux maladies à transmission vectorielles qui seront publiés au cours des prochaines semaines. 

Avez-vous des questions au sujet du Rapport sommaire ? 

N’hésitez pas à communiquer avec nous en nous écrivant à ezvbd@oahpp.ca.

 
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Mis à jour le 26 juill. 2017